Pour en savoir plus sur le programme du stage yoga d'hiver "Cultiver le feu et la lumière intérieurs" :
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LES LONGUES NUITS DHIVER, UN ECRIN POUR JYOTI, LA LUMIERE INTERIEURE
L’hiver, c’est la saison du creux de la nuit, du ralentissement, des nuits qui s’allongent, s’allongent, la saison du froid. Et dans la nature, de la
sobriété ; il faut tenir jusqu’au renouveau des ressources, jeunes pousses et naissances.
Pourtant, sous la neige, le gel, le froid, la nature couve et se prépare. Sinon, comment jaillir au printemps ? Ralentir n’est pas s’arrêter. L’immobilité n’est
qu’apparente. Comment nous, simples humains en
chemin, pouvons-nous nous mettre à l’unisson de cette saison ?
Affronter le froid, s’y accommoder petit à petit est aussi une affaire du mental : est-ce que je me recroqueville ? Ou bien est-ce que je déploie un
surplus de vitalité pour y faire face ?
L’élément feu est bien présent dans la saison froide. J’ai remarqué il y a plusieurs années déjà que je ressentais plus le froid, que je l’appréhendais plus en automne, quand il
commence à se faire sentir, qu’en plein hiver. Maintenant, je comprends mieux. De même, je sens de plus en plus fortement la bascule entre mon besoin à l’automne de rester chez
moi, d’être plus présente au-dedans (intimité, intériorité) qu’au dehors (activité, relations), puis, cet élan de vitalité retrouvée et tourné vers l’extérieur au début de l’année
calendaire. La bascule, c’est le
solstice. Ensuite, les jours rallongent et ça fait toute la différence, même si on ne s’en rend pas compte tout de suite.
D’ailleurs ce retour de la lumière est tellement important que les fêtes chrétiennes le marquent elles aussi, symboliquement : la nativité de Noël et l’Epiphanie, deux évènements au sens porteur de lumière placés quand l’allongement
des jours se fait plus sensible.
Voilà pourquoi cela fait particulièrement sens pour moi de me connecter à ma
lumière intérieure aux jours les plus sombres de l’année. Le soir du solstice, au début de la nuit la plus longue de l'année, je serai sur mon tapis... Et début janvier, j'y serai à nouveau, à la recherche de Jyoti. C'est une joie pour
moi d'avoir pu programmer le stage yoga de la saison d’hiver autour de l’Epiphanie, qui est un symbole que j’ai toujours beaucoup aimé. Tout est
bien !
Le nâtha
yoga, qui met l'accent sur la conduite du souffle et de l'énergie, nous apportera des
pratiques, postures, souffles et visualisations, qui recherchent clairement le jaillissement de Jyoti, la lumière
intérieure. Lumière qui peut se manifester visuellement mais aussi avec une sorte de toucher intérieur, quand la qualité sattva (subtile, légère) emplit l’espace intérieur.
Si cette intention de lumière vous attire, si vous avez envie de vivre une
expérience de l’hiver en conscience, rendez-vous le premier
week-end de janvier, toujours dans les gorges du Gardon, chez Myriam, dans son écolieu qui nous invite à la sobriété tout en nous offrant le confort (vous ai-je dit qu’un sauna
nous attend ?...).
L’expérience est sur notre chemin, toujours à notre choix. Laissons-nous
guider...
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Si vous ne pouvez être présent.e mais que le sujet vous appelle, vous pouvez vous relier à
notre groupe par l’intention quand vous serez sur vos tapis. Nous pratiquerons autour de l’Epiphanie, du vendredi 5 janvier fin de journée jusqu’au dimanche 7
après-midi.
Faites briller votre lumière !